Au secours... [ PV Donald =) ]

« Toutes les filles sont accros au shopping. » Ah bon ? Et depuis quand ? « Presque toutes les filles sont accros au shopping. » Voilà qui est mieux… Largement mieux. Car Naoko et le shopping, ça fait deux, même si on ne le dirait pas comme ça en la voyant. Alors, déjà, en ce moment-même, une question doit pointer son point d’interrogation dans votre esprit, non ? Que faisait-elle dans le centre commercial, alors ? Et bien, n’avez-vous jamais eu envie de vous promener, de vous balader, de visiter, de flâner quand l’ennui est près de vous, tellement près que vous feriez n’importe quoi pour lui échappez. J’espere que cela répond à cette question…

Un nouveau week-end venait d’arriver, et le soleil persistait toujours à ne pas montrer son nez, même si c’était le bout. La ville était recouverte d'un ciel gris souris, mais il pleuvait pas, toute fois. De quoi se réjouir pour certains, pour d’autres pas du tout. De l’intérieur, quand on est bien au chaud chez-soi avec une tasse bouillante de thé, de café ou de chocolat chaud, nous trouvons cela fabuleusement beau. Mais de l’extérieur… C’est une autre affaire.

Naoko, elle, marchait sur la route. Quitte à se faire écraser, car malgré ce temps pourri, les gens de la ville étaient bien dehors, en train de faire leurs courses, entre autre. Ses cheveux bruns descendaient en cascade sur ses épaules et son front, et tombaient legerement devant ses yeux. Elle portait un pantalon noir, un pull rouge sang sous une veste en laine blanche, mais ses vetements étaient moulants, et on voyait bien ses formes généreuses. Des bottes noires étaient à ses pieds. Tenue vestimentaire simple, à son goût. Mais suffisant. Avec, en supplément, un petit sac en bandouilière accroché à son épaule droite. Dedans se trouvait ses clés, ses cartes de crédit, de l'argent liquide, des mouchoirs en papiers, son téléphone portable... Bref, des choses utiles quand elle sortait, quoi.

Après être rentrée dans le hall du géant centre commercial, la jeune fille alla droit devant elle, ne regardant pas les vitrines mises en valeur par les " - 50 % ! " ou autre chose de ce genre. Boutiques de vetements, de chaussures, animaleries, librairies, restaurants... Il y avait quasiment de tout pour n'importe quel goût et quel âge. Plein de gens se bousculaient, se frôlaient tellement ils marchaient vite. Jade ne se demanda même pas pourquoi. Enfin, elle s'arreta sur une sorte de " rond-point ". A sa gauche, des escaliers pour aller dans les étages supérieurs. A sa droite, des ascenseurs. Sans hésitation, la jeune fille se dirigea vers les ascenseurs. Malgré sa phobie d'etre enfermé quelque part, elle n'avait pas envie de grimper à pied tous les étages. Heureusement, peu de gens se attendaient les ascenseurs, ce qui plût à Naoko. En attendant patiemment que l'ascenseur descende au rez-de-chaussé, la jolie brune se mit à observer les quelques personnes qui l'entourait. Une vieille dame avec une canne, un homme d'affaires, vu qu'il était en costume-cravate, et une mère avec son enfant d'à peu près six ans. Un petit garçon.

L'ascenseur arriva enfin, et tous monta dedans, Naoko se retrouvant coincée entre l'homme d'affaires et le petit garçonnet, qui la regardait tout en machant sa sucette. L'ascenseur se mit à monter doucement, et avec une lenteur... d'escargot. Arrivés au premier étage, l'homme d'affaires et la vieille dame sortirent. Les portes se refermèrent, direction maintenant le deuxième étage. Il y avait combien d'étages, au juste ? Elle regarda les boutons de l'ascenseur, et s'apperçut qu'il y avait six étages. Six ! Enorme, pour un centre commercial ! Elle vit aussi que le voyant du bouton " 2 " était allumé. La mère et l'enfant allaient donc au deuxième étage. Et bien, tant mieux ! Naoko en avait marre de supporter le regard du p'tit môme.

La voilà enfin seule dans l'ascenseur, direction le troisième étage. Et bien ! la jeune demoiselle soupira de soulagement, et s'appuya dans un coin de la cabine, tout en remettant à leur place ses cheveux. Le gamin, juste avant de sortir de sortir du champ de vision de la jeune femme, lui avait tiré la langue et avait suivit sa mère. Ca se voyait bien que c'était un gamin, lui... Naoko avait l'intention d'aller jusqu'au sixième et dernier étage, histoire de voir la ville, mais de haut.

L'ascenseur s'arreta, faisant sursauter legerement Naoko avec une petite secousse, et les portes s'ouvrirent, alors qu'il était au troisième étage.

Au secours ...

Contrairement à l'un des week end qu'il avait connu très ensoleillé, la chaleur n'était pas au rendez vous et ce n'était pas le soleil qui brillait mais tout simplement un ciel gris qui, selon lui n'annonçait rien de bon mise à part de la pluie. Et comment? Juste quelques gouttes ou tout bonnement une tempête? Malgré la météo qui affecté son moral, Donald pris la décision de mettre son nez dehors pour prendre l'air. Il se trouvait très fainéant en ce moment ... étant donné qu'il était sorti d'une période de lourd examens de danse. Les notes dans les matières principales restaient quand même bonnes sans être excellentes. Enfin bon, peu importe, Donald reprendrait le boulot et comme il faut dans très peu de temps.

Donald avait envie de faire du lèche vitrine sans pour autant acheter à en balancer l'argent par la fenêtre. Il était issue d'une famille assez riche mais étant donné que son père avait coupé court aux versements d'argent quand son fils lui avait imposer son choix d'avenir : la danse, il avait refusé de l'aider. Malgré ses menaces, Donald était ambitieux et il partit pour ainsi dans dix ans maximum prouver à son père qu'il arrivait à s'en sortir sans ses versements d'argent.

Il fallait dire aussi qu'il s'en sortait pas mal du tout; ayant décroché un petit job de mannequinat pour une ligne de vêtement masculin. Son salaire le satisfait et il lui permettait de couvrir ses besoins d'argent.

Donald marchait dans les allés où se succédaient mille galeries de magasins les plus divers les uns des autres. Le jeune homme portait un jean slim blanc et une chemise grise légèrement ouverte pour montrer son torse bien bâti obtenu par les nombreuses heures de danse qu'il faisait pendant la semaine. Nombreuses étaient les jeunes filles qui tournaient les yeux pour pouvoir le regarder passer et peut être même sûrement jeter un coup d'oeil à son derrière. Malgré leurs délicates attention, Donald n'était pas un garçon qui se ventait. Il était simple et ne demandait rien de plus que le bonheur.

Le jeune homme ne cherchait pas de magasins particuliers, mais il voulait arpenter tous les étages. Inutile? Peut être, enfin il passait un bon moment, c'était le principal. Et après sa promenade, il s'accorderait l'achat d'une boisson chaude avant de rentrer à l'université pour se plonger dans ses livres. Un devoir de philosophie et de français l'attendait sur son bureau.

Donald arriva devant un sorte de rond point. A sa gauche, les escaliers et à sa droite les ascenseurs. Le jeune homme opta pour les escaliers. Il y avait beaucoup de marche et quand il arriva au troisième étage il se résigna à prendre l'ascenseur. Donald s'avança vers l'un d'eux et attendit après avoir appuyé sur le bouton. La lumière illuminé : 1 ... 2 ... 3. Les portes coulissaient la première personne qu'il vit fut une jeune femme. Donald n'allait pas dire que son allure était bizarre mais très original. Ses cheveux étaient lisses et noires et une mèche cachait l'un de ses yeux. L'autre était visible, montrant ainsi la perfection de son maquillage. Donald entra à l'intérieur et les portes se refermèrent dernière lui.

Le silence. Le silence jusqu'à l'étage suivant jusqu'à ce que les portes s'ouvrent et qu'un homme d'affaire entra. Il était au téléphone et semblait énervé. << Monsieur DcForman je vous demande juste de m'accorder une heure de votre temps ! Ces soixantes minutes s'écouleront plus vite que vous ne le pensez. Je veux juste vous parler de mon projet qui je pense apportera à votre entreprise de nombreux points forts contre votre rival pour cette nouvelle ligne de ... COMMENT CA? Écoutez moi bien, si c'est une question de ... JE REVE ! Il m'a raccroché au nez ! Le ... .. >>

L'homme donna un violent coup de pied contre l'une des parois. Donald fit les gros yeux et tenta de cacher son rire moqueur pour ne pas irriter au plus haut point cet homme d'affaire. Donald regarda la jeune fille qui était avec lui et lui adressa un sourire en coin pour lui manifester son amusement. Qu'en pensait elle; de son côté?

Les portes s'ouvrit et le calme revenu. La lumière continua de monter, sans s'arrêter au numéro 5 mais poursuivit sa route pour atteindre le 6. Hors, de longues secondes s'écoula et le dernier chiffre ne s'illumina pas encore. Donald sentit sa gorge se serrer et tourna la tête vers la jeune femme. Il reporta ses yeux sur le compteur et attendit ... perplexe.

Tout à coup, l'ascenseur s'arrêta dans une violente secousse et Donald fut plaquer le dos contre le mur. La secousse s'arrêta et l'ascenseur ne bougea plus.

Ayant l'habitude de ce genre de situation, étant donné qu'il avait déjà connu ça, Donald vit très vite qu'ils étaient coincés. Toutefois, il n'aimait pas se savoir bloqué. Lors de sa première et seule expérience, il avait été bloqué dans un ascenseur pendant près de quatre heures, elles n'avaient pas été agréable, loin de là ! Ce fût alors qu'il prit l'initiative de se tourner vers la jeune femme et doucement lui demanda :

- Je... je ne veux pas vous effrayer mais nous sommes coincés à l'intérieur. Êtes vous... claustrophobe?

Donald s'était approché d'elle, tentant une main rassurante.. au cas où elle serait prise de vertige.

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» Donald G. Rose ||| P H O N E
» Qui a dis que Donald n'existait pas? ; 8D TERMINEE